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   J'étais malade, je croyais que la journée allait mal se passer.

   Mais j'ai prit mon courage à deux mains, et les genoux tremblant, j'ai chanté la plus belle chanson que je connaissait: Agada Sulsul.

   Et par un miracle, Céline ne la trouva pas niaise mais adorable. Alors je la prit dans mes bras, et je posais mes lèvres sur elle.

   Et je recommençai.

   Et nous ne pouvions plus nous arrêter, elle m'emmenait en haut pour vivre le plus beau moment de ma vie.

Je ne pouvais pas croire à ma chance.

  Puis, soudain, je me rappelais que c'était l'anniversaire de ma sœur, et je me ruait en bas pour l'enlacer avant qu'elle ne deviennent une adolescente.

   Et tandis qu'elle grandissait, je me rendait compte que avec Céline, j'avais effectivement commencé à oublier tous les autres.

  Ce soir là, le fantôme de mon père est venu nous rendre visite.

   Je décidais donc de lui expliquer ma situation et de lui demander conseil.

   Il me dit que lui avait vécu une très belle ma vie avec ma mère, et que si j'aimais Céline, je n'aurai besoin de personne d'autre.

   Mais le lendemain, Alicia m'a accosté d'un air énervée, en disant qu'elle avait entendu ma conversation avec Djihn, et qu'il racontai n'importe quoi. Que l'amour durait quelques années, l'amitié quelques décennies, et la famille pour toujours. 
  Mais quand est-elle devenue un vieux sage?

   Toujours est-il que je suis quand même parti en rencard avec Céline. Mais au parc, nous avons croisé Hugo et Jullya.

  J'essayais de leur parler, mais ils refusaient tant que Céline était là. Quelle bande de gros gamins.

  Elle me proposa de reporter notre rendez-vous. Ma merveilleuse,  compréhensive  et parfaite Céline.

   Je courais donc rejoindre mes "amis".

  Ils étaient assis à une table (d'interrogatoire). Et ils commencèrent par me dire que c'était une intervention. Je soupirai déjà.

  Ils m'expliquèrent à quel point Céline était mauvaise pour moi, et quand je leur dit que je l'aimais, qu'elle m'aimait en retour, et que s'ils n'arrêtaient pas avec ça je ne leur parlerai plus jamais, Jullya me lança un de ces regards noir dont elle a le secret.

   Puis elle se leva et commença à partir. Hugo me dit: "Wow mais c'est génial!".

   Je comprit qu'il était ironique quand il se leva à son tour et ajouta:
   "Wow, elle t'aime, mais c'que tu comprend pas Arthur, c'est qu'une fille comme ça elle t'aimera deux jours, deux mois, ou peut-être jusqu'à deux ans. Et puis après elle te jettera comme une vieille chaussette!"

   Je me retrouvais là assis tout seul, déboussolé par ce que mes "amis" avaient pu me dire.

  Jullya revint pourtant me voir. Elle ne dit rien.

   Son regard si expressif changea tout à coup.

   Et sans rien dire, elle s'enfuit. Comme je croyais avoir lu dans son regard une possible réconciliation, je lui couru après.

   Et quand je la rattrapai enfin et lui demandai ce qui se passait, elle m'embrassa avec force et douceur.

   Je restai là, encore mille fois plus déboussolé que je ne croyais l'être. Comment est-ce qu'une idée comme ça a pu germer dans sa tête?

   Elle s'enfuit à nouveau, et je rentrais chez moi. Je m'assit à la piscine à côté d'Alicia, et lui demandait si elle ne pouvait pas me donner un autre conseil de vieux sage. Mais tout ce qu'elle me dit fut: "AHAHAHA! Ben là t'es dans la mouise frangin! AHAHAHAHA!"

   Et effectivement, je crois que je suis dans la mouise...

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