• Arya Summers 5.10

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       Cher journal... je suppose que je suis tout simplement incapable de rester seule.
    Chaque matin en faisant ma toilette, je m'encourageais: "Allez, résiste, prend la bonne décision pour ton bébé, reste loin des hommes et des drames!"

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      Mais sentant au fond de moi que je ne saurai résister sans une raison en fer, j'interrogeais Jasmine qui a été la voisine de Samuel pendant des années.

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       J'espérais qu'elle me dirait que c'était un psychopathe, et que je devrai rester loin de lui. Mais elle me dit en riant "Il te plaît? Ouuuh...."

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       Gênée, j'ai dévié la conversation vers nos bébés à naître. On s'est promis qu'on obligerait nos enfants à être meilleurs amis, plus tard.

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       Elle m'a ensuite gentiment invitée à venir déjeuner chez elle. 

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       Sur le porche je faisais connaissance de Yann, son fils benjamin, pour l'instant.

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       J'ai demandé à Jasmine si elle ne trouvait pas ça trop dur de s'occuper d'autant d'enfants.

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       Elle m'a avoué que ce n'était pas de tout repos, mais que c'était ce qu'elle préférait dans sa vie.

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       Je me suis retrouvée sur un banc à rêver d'une vie comme la sienne, entourée d'une grande famille, et... de Samuel.

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       C'est à ce moment là que mon téléphone a sonné. Alicia m'apprit qu'on avait enfin retrouvé François, prouvé son implication dans le meurtre de Mélanie , qu'on l'avait enfin mis à sa place: en prison.

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       J'étais tellement soulagée. Peut-être que le monde ne conspirait pas contre moi finalement.
       Je décidais qu'il était donc temps d'expliquer à Oliver pourquoi j'avais dû partir. Je l'invitais chez moi. J'ai eu du mal à parler au début.

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       Il m'a encouragé, me jurant de ne pas me juger.

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       J'ai commencé mon histoire, comment je m'étais attirée les foudres de Mélanie, les mots ont fini par sortir tous seuls, malgré la honte qui m'envahissait quand j'avouait que j'avais triché, que j'avais vendu des drogues sous le nom de Mélanie avec l'aide de François. Que François l'avait tuée, pour moi.

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       Je ne pouvais plus le regarder dans les yeux mais je sentais sa pitié me brûler la peau. J'ai fui à la cuisine pour me cacher à lui, mais il m'a suivi.

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       "J'ai peur. J'ai peur de mon jugement. J'ai peur de faire une erreur et d'accorder ma confiance à un nouveau François. Je ne peux même plus me faire confiance à moi-même..." ai-je dit.

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       "Tu le dois, sinon tu vas vivre une vie misérable Arya." m'a t'il répondu avec toute la douceur et la chaleur qu'il avait. Il m'a prise dans ses bras tandis que je pleurais toutes les larmes de mon corps.

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       Cette nuit là, j'ai rêvé de Samuel. Juste qu'il dormait à mes côtés.

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       Et au lever du soleil, j'ai décidé à contre cœur de suivre le conseil d'Oliver et d'accorder ma confiance à un parfait inconnu.
       Je suis allée le retrouver, lui apprendre que j'acceptais sa proposition de vivre ensemble.

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       Il fut assez surpris mais me promit: "Tu verras, je t'aimerais comme jamais, pour toujours, et le bébé aussi"

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      "Je lui fais confiance, je lui fais confiance, je lui fais confiance..." j'essayai de me convaincre, en l'embrassant, en enroulant mes bras autour de lui.

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       Il m'a ensuite demandé si il pouvait toucher mon ventre. "Je vais être ton papa, petit, si ta maman le veut bien." disait-il avec une telle innocence dans sa voix.

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    Plusieurs jours ont passé. Il s'est installé à la maison... et ce furent des mois de purs bonheur.
      J'avais oublié comme c'était bon d'avoir quelqu'un. Juste quelqu'un qui est là pour les petites choses de la vie. Comme c'est bon de ne plus manger seule.

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       D'avoir quelqu'un à câliner devant la télé.

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        D'avoir quelqu'un avec qui dormir le soir.

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        Et surtout comme c'est important, quand au milieu de la nuit des douleurs immenses me réveillent, d'avoir une personne pour me redonner de la joie et me rappeler que je vais donner la vie.

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      J'ai mis au monde la petite Annie, ma fille, notre fille, et il était près de moi tout du long.

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       Quand elle est née, il l'a prise dans ses bras, et il l'a aimé au premier regard, je le voyais dans son visage si ouvert.

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       Et alors j'ai su: je fais totalement confiance à Samuel. J'aime Samuel.

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Juin 2017 à 20:49

    Enfin un peu de répit pour cette chère Arya. Et oui, on dirait bien que Samuel est une crème d'homme.

    Bienvenue à la petite Annie et que son chemin soit doux et ensoleillé.

    Et Arya a bien de la chance d'avoir un ami comme Oliver. Malgré tous les déboires, il est toujours là. C'est une amitié vraie.

      • Vendredi 30 Juin 2017 à 20:47

        Agathe,
        ça faisait un bout de temps que je voulais accorder à Arya son bonheur, mais les idées pour l'histoire continuaient à affluer... Mais enfin, elle a trouvé quelqu'un de bien, accueilli une petite boule de bonheur dans sa vie, et encore et toujours, il y a Oliver.
        J'espère que ce chapitre t'a plu et que la suite te plaira aussi, encore merci pour ton passage!

    2
    Mardi 4 Juillet 2017 à 11:42

    Oh que ça fait du bien de voir Arya heureuse ♥♥

    Bienvenue à Annie ♥♥

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