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Arya Summers 5.8
Cher journal, j'écris ici les preuves que la vie nous hait, moi et ma famille.
J'ai osé espérer que c'était Oasis qui ne nous allait pas. Mais il faut se rendre à l'évidence que la ville n'a rien a voir là-dedans.J'ai erré pendant plusieurs jours quand l'évidence m'a frappée de plein fouet. Il y avait un endroit que je vouais plus que tout visiter. Une personne que je voulais plus que tous voir.
Un ami de ma tante m'a aidé à trouver une maison rapidement, et grâce aux réserves de mes ancêtres, j'ai acheté mon nouveau chez moi. Cette maison se trouve à Newcrest, un quartier de la périphérie de San Myshuno.J'ai posé mes affaires aussi vite que possible, enfilé des habits propres, j'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai toqué à la porte de Paul.
J'ai fait un grand sourire et j'ai dit "Salut, c'est moi!"
Il était étonné au début et je peux le comprendre, mais il s'en est remit et m'a serrée dans ses bras, comme avant, et j'ai eu la sensation que nous n'aurions jamais du nous lâcher.
Puis il y eu comme un drôle de silence aucun de nous ne savait trop quoi dire. Je finissais par briser le silence avec un "Tu ne m'invites pas à rentrer?"
Contre toutes attentes, et toute bienséance, il me répondit que non. Puis, il ajouta la raison... Il a une nouvelle femme dans sa vie.
Bien que le plaisir ait du se lire sur mon visage, je ne rien dit.
Donc, plutôt que d'aller chez Paul, nous nous sommes assis dehors.
On a d'abord essayé d’éviter le sujet, on a parlé de nos vies. De lui surtout, de ses études.On a même rit quand je lui ait montré mes muscles en disant qu'on m'avait virée de l'équipe de basket parce que je ne rentrait plus dans le maillot.
Je ne lui ai bien évidemment pas avoué la véritable raison pour laquelle j'ai du quitter le basket.
Puis la conversation s'est épuisée. Il a fini par me demander si ça me gênait vraiment qu'il ait une relation avec une autre. J'ai dit que j'aurais espéré qu'il m'attende.
Je ne lui ai bien évidemment pas avoué que moi même je ne l'avais pas attendu, que j'avait été avec un autre, un psychopathe qui plus est.
Quand il m'a demandé si nous pouvions être amis. Mais mon coeur soupirait que non, mon coeur était toujours amoureux. Mon coeur savait ce que ma raison voulait ignorer. J'ai répondu "Evidemment!"Alors que nous allions nous quitter, soudain j'eu l'idée de lui demander d'inviter Oliver à venir mais de ne pas lui dire que j'étais là. Je voulais le voir. Mais ils n'ont toujours pas attrapé François, alors, je dois être prudente.
Paul accepta, bien qu'il fut surpris d'apprendre qu'Oliver ne savait pas où j'étais.Cette nuit je suis rentrée chez moi avec la tête lourde de pensées. Quand je préparais mon repas, je me demandais si au final j'étais heureuse d'avoir revu Paul.
Quand je mangeais, je me demandais s'il m'aimait toujours.
Quand je prenais ma douche, je me demandais si j'avais bien fait d'inviter Oliver.
Quand je me couchais, je m’inquiétais sur ce que je pourrais bien faire du reste de ma vie.
Ensuite, le jour s'est levé. Je me suis que aller au parc et faire une petite partie de basket me détendrait.
C'était super, l'adrénaline courrait dans mes veines, je ne réfléchissait plus, je courrais, je marquais.Puis une voix me réveilla "Vous êtes sûre que vous devriez faire du sport dans votre état?" me demandait-elle.
Quand je l'ai interrogé sur la raison de cette question, l'inconnu se permit de dire que j'étais enceinte.L'adrénaline, la colère de la veille et son manque de respect me montèrent directement au cerveau. Je lui jetais un verre au visage et m'en allais en tapant des pieds.
Je n'étais pas enceinte enfin! Je ne pouvais pas l'être! Pas si jeune! Pas de François! Je voulais vraiment croire à ces exclamations. Mais ses paroles ne me lâchaient pas. Elles m'obsédaient.
Un jour, j'avais mal au ventre, j'avais pris du poids, j'avais envie de vomir, et j'ai compris qu'il y avait peut-être une infime possibilité qu'il n'ait pas tort.
J'ai acheté un test, je me suis enfermée dans les toilettes et j'ai prié. Mais que dire... Que faire? Il faut me rendre à l'évidence. J'attends un enfant. Et cette fois peu importe jusqu'où je coures je n'y échapperais pas.Ce jour j'ai beaucoup pleuré. Mais heureusement, c'est le jour où Oliver est arrivé. Paul l'avait vraiment appelé, et il était devant ma porte.
"Alors c'est ici que tu te caches?" fut la première chose qu'il ma dite. Il n'avait aucune trace de rancune, ni de colère dans sa voix. Juste de la chaleur... Juste ce dont j'avais besoin, ce dont j'ai toujours besoin.
On s'est pris dans les bras avec autant de force que d'émotion. "Je suis désolée Oliver" je chuchotais en retenant mes larmes.
"Je croyais que je ne te reverrais jamais! Alors vraiment là je suis heureux" s'est-il exclamé.
Après ça, je l'ai invité à entrer, "C'est sympa, un peu vide, mais sympa... Elle est un peu grande, c'est juste à toi?" m'a t'il demandé.
Je lui ai répondu "Oui, cette maison est à moi... mais j'ai une solution pour la rendre moins vide en route..." en montrant mon ventre.
"QUOI?" a t'il vociféré tandis que je disais "Surprise!"
"Tu sais quoi Arya, tu seras une super mère, et ton gosse sera un super gosse, alors vraiment si il y a une personne qui peut y arriver c'est toi." affirma t'il en me prenant dans ses bras.
Oliver est magique, chaque mot qui sort de sa bouche est toujours le bon. Je ne sait pas comment j'ai pu penser un instant que partir sans lui dire où j'allais était une bonne idée.
Il a réussi à me donner assez de courage pour continuer à avancer.J'ai décidé que pour avancer, je devais être capable de tourner la page, alors j'ai invité Oliver, Paul et sa copine à dîner.
Mais j'ai préparé le meilleur repas que je pouvais pour l'impressionner.J'ai accueilli sa petite amie avec chaleur et gentillesse pour lui montrer ma maturité.
Mais malgré cela, malgré le fait que j'était assise juste en face il n'a eu d'yeux que pour elle.
Et j'ai compris que j'étais encore loin de tourner la page. J'aimais Paul. J'aime Paul. Mais lui plus, lui est passé à autre chose. Et je le hait pour ça.
Il allait partir. Je ne voulais plus le voir.Pourtant, je devais lui dire. Seulement sa grognasse est sortie quand je lui avouais que je suis enceinte.
Le choc et la déception sur son visage me mirent le cœur en morceau.
Et la pétasse ricana. C'en fut trop.
Je fis remarquer à cette mégère qu'elle n'était pas chez elle et que si elle m'avait prit mon mec elle ne me prendrait pas ma dignité, pas dans ma propre maison.
Paul vola au secours de sa pimbêche en faisant remarquer qu'il ne m'a jamais appartenu et que je n'avais aucune raison de m'en prendre à elle.
Il ajouta que j'étais une hypocrite de lui reprocher son nouvel amour puisque de toute évidence je ne m'étais pas retenue moi-même.
"Mais c'est toi qui est parti! C'est toi qui m'a abandonnée comme tous les autres! Tu n'as rien le droit de me reprocher!" ai-je crié. Les mots empoisonnés sont sortis de ma bouche sans que je ne puissent les retenir.
"Et bien je n'ai plus rien a te dire." dit il avec colère avant de partir. Me laissant seule a nouveau, avec mes pensée, avec mes regrets.Pourquoi faut-il toujours que je gâche tout ce qui est beau et bon? Pourquoi faut-il que je sois une Summers?
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Commentaires
Peut-être que finalement tirer un trait sur tout le passé est nécessaire pour qu'Arya avance. J'espère au moins qu'elle gardera son amitié avec Oliver, qui lui est bénéfique.
Et un petit bébé en route. Cela va t'elle lui apporter un peu de bonheur au moins ?
Je l'espère en tout cas. J'y crois fort ! ♥♥♥
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Mercredi 21 Juin 2017 à 18:29
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Oliver, c'est vraiment l'homme idéal. Moi, à la place d'Arya, je crois que j'aurais déjà craqué.
Et bon, je dois avouer, je suis heureuse qu'un petit bébé s'annonce :)
+ Moi, j'aime bien les Summers ♥♥
C'est vrai qu'Oliver à toujours été le meilleur ami d'Arya et peut-être la raison qui la pousse à ne pas abandonner. Mais même si elle tient énormément à lui je ne pense pas qu'elle le verra comme un amant. Merci pour ton gentil commentaire, je suis heureuse que tu aimes les Summers et que tu continues à suivre leur histoires.